Paroles La capitulation de Mes Aïeux

Textes et Paroles de La capitulation

(Parlé:)
Écoutez tous, mes frères, l'histoire de ce pauvre garçon
Les fils d'un riche propriétaire du conté de Capitulation
Pour protéger sa mère et sa bonne réputation
Nous mettrons un X, mes frères, à la place de son nom

Élevé dans la ouate d'une parfaite éducation
Jamais dans le village on n'avait vu plus beau garçon
Son père avait pour lui les plus grandes aspirations
Et il rêvait du jour béni où il mariait son fiston

(Chanté:)
Suis désolé, mon père, mais j' n'veux pas m'engager
Avec une fille roturière et avoir une p'tite vie rangée
Peut-être que c'est à la guerre que je pourrai assouvir
Toutes mes pulsions meurtrières qui n' demandent qu'à sortir

Là, mon fils tu exagères, tu n'es pas aussi méchant
Et dans le pays, des guerres, il n'y en a plus depuis 30 ans
Oui, mais Père, je veux la faire et vous êtes hommes influant
Faites le donc pour me plaire, organisez une guerre maint'nant!

(Parlé:)
Et c'est ainsi que débuta la guerre, qui dure encore aujourd'hui
C'est l'amour aveugle d'un père qui fit naître le conflit
Capitulation déclare la guerre au canton avoisinant
Les fusils se dépoussièrent et c'est X qui mène le régiment

Et très vite, le sang des victimes coule sur le champ de bataille
X se rend compte de son crime, il renonce à ses médailles
Reconnaissant parmi les morts les amis de son enfance

(Chanté:)
Mon père aide-moi encore, mets fin à toute cette violence
J' n'suis pas un fin stratège, encore moins homme de courage
La guerre est un sacrilège, où les jeunes meurent avant l'âge

Mon fils, j'ai mauvaise nouvelle, un canon n'est pas un jouet
L'ennemi attaque de plus belle, ils ne veulent pas du traiter d' paix
C'est nous qui avons provoqué, et leurs fusils ne veulent pas se taire
Alors fais de toi un vrai guerrier et montre moi c' que tu sais faire

Vous préparerez ma tombe, demain s'rai premier sur le front
Tant qu'à vivre avec la honte, autant mourir sous leurs canons

(Parlé:)
Mais la nuit de l'insomnie, X se tranch'ra les veines
Spectacle sanglant dans le lit, le père ne montra pas sa peine

"Qu'on amène le cadavre hors de ma vue, je le renie
Ce n'est pas mon fils, qu'on le laisse pourrir dans la rue
Ce s'ra là son dernier supplice. Moi, je lui avais donné des ailes
Il n'a jamais pu s'envoler, alors ne lui faites pas de place au ciel
Il fera parti des damnés"

(Chanté: en crescendo)
Vous voulez une morale, vous qui écoutez la fable
Vous voulez une morale, vous qui écoutez la fable
Vous voulez une morale, vous qui écoutez la fable
Vous voulez une morale, vous qui écoutez la fable
Vous voulez une morale, vous qui écoutez la fable

Dites-moi, du fils ou du père, d'après vous qui est coupable ?

C'était les paroles de La capitulation
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