Paroles Toulon de Jean Guidoni
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Textes et Paroles de Toulon
Et tout comme au présent, le passé s'enchevêtre.
Il me semble aujourd'hui, revenir au niston.
Qui déjà renaclait sous la loi de l'ancêtre,
mourait de n'être rien et cherchait à taton.
Quelque chose ou quelqu'un, qui pût le reconnaître,
dans un monde régit, par le "quand dira-t-on".
Le vent gifle les mâts et le linge aux fenêtres.
Ciel trop bleu, roche grise et la mer en feston.
Je suis donc né ici, puisqu'enfin il faut naître.
Sous les vieux campaniles et les flots de béton.
Dès l'aurore notre rue, jouait sa mascarade.
Farlé d'odeurs canailles et de cris tout au long.
Je descendais au port, en me goinfrant de kade.
Et plus tard, place d'Armes, j'aidais à teindre en blond,
des femmes de fonctionnaires, de marine de hauts grades,
qui pour ma jolie voix, fréquentaient le salon.
Au Fémina, le soir, des mains en embuscade.
Disaient toucher Bardo, mais carressaient Delon.
Le cargo de mon père, était loin de la rade.
Et qu'il me laissait seul, trop seul avec Toulon.
Le temps se faisait long, sur le cours La Fayette.
A ronger mon frein et percer mon copon,
lorsqu'enfin vient le jour où parmis des divettes.
Et moins qu'à l'Opéra, ce fut mon rubicon,
après qu'André Turci, eut goilé l'anisette.
Ma mère et ma grand-mère sanglotant au balcon.
Moi, j'me voyais déjà, partant à la conquête,
Mayol avait bien fait disaient les lexicons.
De ce Paris lointain, qui vous sacre vedette.
Et n'attendait que moi, illustre petit con.
Je te quitte ma ville, mère si peu nourricière.
Adieu la Garcevière, ciao le Mourillon.
Je te laisse à ton aille, à tes rues putassières,
à tes nervilla bleue, et à ta corruption.
Coco, moi non merci, je veux d'autres lumières,
pas ton soleil tout noir et sa calcination.
Moi je fais mon chemin et tu peux faire la fière.
A partir de ce jour, j'entre en révolution.
Adieu Toulon tu peux, renvoyer au vestiaire.
Le cul de ton génie, de la navigation.
(parlé) "Je suis parti oui, et les mâtelots aussi finalement,
avec leurs escadres. Adieu pompon rouge, Vincent Scotto.
Et les galégades marritimes à l'opéra municipal."
Alors ils ont éclos, au putain de leur mères.
Ils ont fondu sur toi, tel un vol de frelon.
Sur tes chichis frégis comme le sucre étanère,
qu'on entend les cimbales au coeur de tes flonflons.
Depuis qu'au pilori, tes bourgeois et ton maire,
ton enhabit de haine mis à coup de talon.
Et moi qui t'ai haïs, permets à ma chimère,
d'accompagner ce soir de son petit violon.
Tes derburka voilées battant devant la mer.
Ma ville sinistrée, mon pauvre vieux
TOULON.
Merci à titi pour l'ajout de ces paroles! :)
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