Paroles Kaoutchouski de Georgius

Georgius
  • 4.0Vous n'aimez pas les paroles de Georgiusloading
  • Note 4.0/5 basée sur 26 avis.
  • Artiste: Georgius416
  • Chanson: Kaoutchouski
  • Langue: Français

Les chansons similaires

Un enfant qui s'en va de Elsa

Lui c'est elle Quand elle avait vingt ans Une fille belle Qui riait tout l'temps Et elle sent des caresses au bout d'ses doigts C'est son fils Et il s'en va Et voilà Maintenant il s'en va Lui sa fille Y...

Jeannette de Anne Sylvestre

Ne me dites pas que Jeanne était belle. Ne me dites pas, ne me dites pas que tous les garçons se seraient pour elle fait couper les bras. Elle avait les mains fortes qui consolent, le regard pesant des femmes...

Cahin-caha de Mes souliers sont rouges

C'était un homme, un beau un vrai De ceux dont on fait le grand mât Des bateaux qui s'en vont là-bas C'était un de ces gars-là qui Une fois le boulot fini, S'en allait boire un coup là-bas Refrain...

Qu'elle était jolie, qu'elle était belle de Pierre Perret

Qu'elle était jolie qu'elle était belle Je l'avais rencontrée sous le pont de Grenelle Avec sa gorge de pigeon Elle roucoulait une chanson Dans un bistro près du vélodrome C'est là qu'on avait croqué...

Deux à aimer de Don Juan

Lui il est tout ce que je veux Tout ce qu'il y a en moi Qui se porte comme un voeu Comme une profession de foi S'il n'y avait pas de dieu C'est lui qui serait ma croix Lui il a mis dans mon regard La...

Textes et Paroles de Kaoutchouski



C'était un cosaque grand comme ça
Qui aimait la belle Petrouchka
Il servait au Nord de l'Oural
Elle vivait au lac Baïkal

Des kilomètres les séparaient
Et le cosaque se minait,
Se creusait, s'amaigrissait.
Le soir il baisait sa photo,
La r'bisait le matin très tôt,
La rebisait vingt fois l'tantôt,
Pauvre cosaque, il bisait trop !

Il s'app'lait Kaoutchouski
Un nom à bouffer du brie !
Un soir l'âme rabougrie,
Il balança son caviar
En criant «J'ai le cafard»

C'était un cosaque grand comme ça,
Pour revoir sa belle Petrouchka
Il enfourcha sa vieille jument
Et plaqua là son régiment

Et dans les steppes
Il s'encourut,
Filant à brides abattues
Comme s'il avait l'feu aux dents

La vieille jument claqua bientôt
Alors il cria «Mille chevaux !
Je veux un cheval !»
Mais l'écho dit
«Y a ni d'juments ni d'chevaux !»

Alors, il s'assit dans la neige
Pleurant sur ses belles bottes beiges,
L'hiver et son froid cortège
Lui glaça l'bout des panards
Il s'en aperçut trop tard

C'était un cosaque grand comme ça,
Pour revoir sa belle Petrouchka
Il sortit son sabre en acier
Et se coupa les dix doigts d'pieds,
Faisant la route sur les talons
Il avait des p'tits glaçons
Qui lui pendaient au menton

Ah cette glace ! Et sans soleil !
Après s'être coupé les orteils
Un autre matin au réveil
Il dut se couper les oreilles

Il se coupa le lendemain
Les pieds, les bras, les deux mains,
Les cuisses et tout l'saint-frusquin,
Il se coupa, quel malheur !
Tout c'qu'il avait d'meilleur

C'était un cosaque grand comme ça,
Quand il revit sa Petrouchka :
-Va-t'en, dit-elle, t'es trop p'tit !
Et fataliste, il repartit.
Alors, pour vivre d'une profession
Sans histoire aux portes du Don
Il fait maintenant l'homme-tronc

Hélas, il n'a comme public
Que les plus pauvres des moujiks
Et l'homme-tronc est devenu
Le tronc des pauvres,
J'n'en dis pas plus

Et voilà le roman banal,
Intégral et sentimental
Du grand cosaque de l'Oural !

Paroles: Georgius. Musique: L. Bernadac   1937

N'hésitez pas à faire une recherche de paroles d'une chanson dont vous ne connaissez qu'un morceau de texte avec notre moteur de paroles et chansons