Paroles Les trompettes de la renommée de Georges Brassens
Les chansons similaires
L'addition s'il vous plait de Gilbert Bécaud
L'addition s'il vous plait Oui m'sieur ! Moi je suis né dans la rue Ma mère avait le ventre nu La vie te fabrique comme ça Enfant de fille ou fils de roi Né dans la peine ou dans la joie Tu crois...
L'opéra de Yves Duteil
Je n'étais qu'un petit garçon, J'étais tout seul à la maison. Mes parents, pour un soir, Étaient allés voir un opéra. J'en avais pour un bon moment : Ça n'arrivait pas si souvent. C'était comme...
Avec le temps de Léo Ferré
Avec le temps... Avec le temps, va, tout s'en va On oublie le visage et l'on oublie la voix Le coeur, quand ça bat plus, c'est pas la peine d'aller Chercher plus loin, faut laisser faire et c'est très...
Avec Le Temps de Francis Lalanne
Avec le temps... Avec le temps, va, tout s'en va On oublie le visage et l'on oublie la voix Le coeur, quand ça bat plus, c'est pas la peine d'aller Chercher plus loin, faut laisser faire et c'est...
Avec Le Temps de Catherine Lara
Avec le temps... Avec le temps, va, tout s'en va On oublie le visage et l'on oublie la voix Le coeur, quand ça bat plus, c'est pas la peine d'aller Chercher plus loin, faut laisser faire et c'est...
Textes et Paroles de Les trompettes de la renommée
Je vivais à l'écart de la place publique,
Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique...
Refusant d'acquitter la rançon de la gloir',
Sur mon brin de laurier je dormais comme un loir.
Les gens de bon conseil ont su me fair' comprendre
Qu'à l'homme de la ru' j'avais des compt's à rendre
Et que, sous peine de choir dans un oubli complet,
J' devais mettre au grand jour tous mes petits secrets.
(Refrain)
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !
Manquant à la pudeur la plus élémentaire,
Dois-je, pour les besoins d' la caus' publicitaire,
Divulguer avec qui, et dans quell' position
Je plonge dans le stupre et la fornication ?
Si je publi' des noms, combien de Pénélopes
Passeront illico pour de fieffé's salopes,
Combien de bons amis me r'gard'ront de travers,
Combien je recevrai de coups de revolver !
A toute exhibition, ma nature est rétive,
Souffrant d'un' modesti' quasiment maladive,
Je ne fais voir mes organes procréateurs
A personne, excepté mes femm's et mes docteurs.
Dois-je, pour défrayer la chroniqu' des scandales,
Battre l' tambour avec mes parti's génitales,
Dois-je les arborer plus ostensiblement,
Comme un enfant de choeur porte un saint sacrement ?
Une femme du monde, et qui souvent me laisse
Fair' mes quat' voluptés dans ses quartiers d' noblesse,
M'a sournois'ment passé, sur son divan de soi',
Des parasit's du plus bas étage qui soit...
Sous prétexte de bruit, sous couleur de réclame,
Ai-j' le droit de ternir l'honneur de cette dame
En chantant sur les toits, et sur l'air des lampions :
" Madame la marquis' m'a foutu des morpions ! " ?
Le ciel en soit loué, je vis en bonne entente
Avec le Pèr' Duval, la calotte chantante,
Lui, le catéchumène, et moi, l'énergumèn',
Il me laisse dire merd', je lui laiss' dire amen,
En accord avec lui, dois-je écrir' dans la presse
Qu'un soir je l'ai surpris aux genoux d' ma maîtresse,
Chantant la mélopé' d'une voix qui susurre,
Tandis qu'ell' lui cherchait des poux dans la tonsure ?
Avec qui, ventrebleu ! faut-il que je couche
Pour fair' parler un peu la déesse aux cent bouches ?
Faut-il qu'un' femme célèbre, une étoile, une star,
Vienn' prendre entre mes bras la plac' de ma guitar' ?
Pour exciter le peuple et les folliculaires,
Qui'est-c' qui veut me prêter sa croupe populaire,
Qui'est-c' qui veut m' laisser faire, in naturalibus,
Un p'tit peu d'alpinism' sur son mont de Vénus ?
Sonneraient-ell's plus fort, ces divines trompettes,
Si, comm' tout un chacun, j'étais un peu tapette,
Si je me déhanchais comme une demoiselle
Et prenais tout à coup des allur's de gazelle ?
Mais je ne sache pas qu'ça profite à ces drôles
De jouer le jeu d' l'amour en inversant les rôles,
Qu'ça confère à ma gloire un' onc' de plus-valu',
Le crim' pédérastique, aujourd'hui, ne pai' plus.
Après c'tour d'horizon des mille et un' recettes
Qui vous val'nt à coup sûr les honneurs des gazettes,
J'aime mieux m'en tenir à ma premièr' façon
Et me gratter le ventre en chantant des chansons.
Si le public en veut, je les sors dare-dare,
S'il n'en veut pas je les remets dans ma guitare.
Refusant d'acquitter la rançon de la gloir',
Sur mon brin de laurier je m'endors comme un loir.
Merci à Canta Galet pour la correction de ces paroles! :)
-
- Nouvelles paroles :
- Le lit sauvage - Quand vint la grâce - Vive les tamalous - Après les Drapeaux - L'age des possibles - DON'T STOP JAMMIN'
-
- Nouveaux artistes :
- Sébastien PERRIN - Dominique Fidanza - BIGA*RANX - Albert Babin - Guylaine et Celine Royer - Caroline Levasseur
-
- Meilleur classement :
- Comme un boomerang - La nuit je mens - Fais dodo, Colas mon p'tit frère - Céline - La montagne - You Know Who You Are
-
- Retrouvez-nous sur Facebook :
- Autres paroles de Georges Brassens :
- Boulevard du temps qui passe
- Le parapluie
- Les patriotes
- Brave Margot
- Celui qui a mal tourné
- La cane de Jeanne
- Le sein de chair et le sein de bois
- Le Vieux Normand
- Concurrence déloyale
- Le mérinos
- Le Vingt Deux Septembre
- L'assassinat
- Le Roi boiteux
- La ballade des cimetières
- Le nombril des femmes d'agents
- Voir tous les textes et paroles de Georges Brassens.