Paroles A mon frère revenant d'Italie de Georges Brassens

Georges Brassens
  • 5.0Vous n'aimez pas les paroles de Georges Brassensloading
  • Note 5.0/5 basée sur 48 avis.
  • Artiste: Georges Brassens221
  • Chanson: A mon frère revenant d'Italie
  • Langue: Français

Les chansons similaires

C'est Quand Qu'on Arrive de Jenifer

C'est quand qu'on arrive C'est quoi qui freine Dans tout ce désordre On se démène C'est quand qu'on arrive C'est quoi qui traine Dans tout ce désordre Faut bien qu'on s'aide Je me donne...

Le porte-bonheur de Jacques Hélian et son Orchestre

Elle ne voulait jamais jamais Voulait jamais s'en séparer Le jour la nuit elle le r'gardait Avec des yeux tout chavirés C'était un porte bonheur Un petit cochon avec un coeur Qu'elle avait acheté...

Le Grand Frère de Abd Al Malik

(Le grand frère) (x3) Hier Hubert a pris l'avion, Hubert (c'est) c'est mon frère qui rentre a la maison. C'est vrai qu'c'est important d'avoir un frère, surtout un grand frère. Ca fait 3ans qu'il...

Dans L'ombre de Luke

Y-a-t-il des atomes dans l'âme Ou bien de l'eau dans la flamme Y-a-t-il du fort dans l'infime Ai-je un fantôme dans la machine Qui répond quand on me parle Qui se cache sous cette lame Quand je découpe...

Les Amours De Décembre de Gilbert Bécaud

Les amours de décembre Des gosses amoureux N'ont pour petite chambre Qu'un pauvre banc de vieux Ils bâtissent des rêves Des collines d'espoir Comme font les élèves Dans la nuit des dortoirs Au printemps...

Textes et Paroles de A mon frère revenant d'Italie



Ainsi, mon cher, tu t'en reviens
Du pays dont je me souviens
Comme d'un rêve
De ces beaux lieux où l'oranger
Naquit pour nous dédommager
Du péché d'Eve.

Tu l'as vu, ce fantôme altier
Qui jadis eut le monde entier
Sous son empire.
César dans sa pourpre est tombé
Dans un petit manteau d'abbé
Sa veuve expire.

Tu t'es bercé sur ce flot pur
Où Naples enchâsse dans l'azur
Sa mosaïque,
Oreiller des lazzaroni
Où sont nés le macaroni
Et la musique.

Qu'il soit rusé, simple ou moqueur
N'est-ce pas qu'il nous laisse au coeur
Un charme étrange,
Ce peuple ami de la gaieté
Qui donnerait gloire et beauté
Pour une orange ?

Ischia ! c'est là qu'on a des yeux
C'est là qu'un corsage amoureux
Serre la hanche.
Sur un bas rouge bien tiré
Brille, sous le jupon doré
La mule blanche.

Pauvre Ischia ! Bien des gens n'ont vu
Tes jeunes filles que pieds nus
Dans la poussière.
On les endimanche à prix d'or
Mais ton pur soleil brille encor
Sur leur misère.

Quoi qu'il en soit, il est certain
Que l'on ne parle pas latin
Dans les Abruzzes
Et que jamais un postillon
N'y sera l'enfant d'Apollon
Ni des neuf Muses.

Toits superbes ! froids monuments !
Linceul d'or sur des ossements !
Ci-gît Venise.
Là mon pauvre coeur est resté.
S'il doit m'en être rapporté
Dieu le conduise !

Mais de quoi vais-je ici parler ?
Que ferait l'homme désolé
Quand toi, cher frère
Ces lieux où j'ai failli mourir
Tu t'en viens de les parcourir
Pour te distraire ?

Frère, ne t'en va plus si loin.
D'un peu d'aide j'ai grand besoin
Quoi qu'il m'advienne.
Je ne sais où va mon chemin
Mais je marche mieux quand ta main
Serre la mienne.

Paroles: Alfred de Musset. Musique: Georges Brassens

N'hésitez pas à faire une recherche de paroles d'une chanson dont vous ne connaissez qu'un morceau de texte avec notre moteur de paroles et chansons